Anorexie, boulimie... image du corps, douleur de l'âme

Se lever, p0ur échapper à l'emprise de la nuit. Se remplir, puis se d0nner l'illusion d'exister.

Se vider, p0ur apaiser une ang0isse. S0urire, p0ur passer inaperçu. Marcher, vite, p0ur ne pas penser.

Se c0ucher, p0ur s0uffler. S'end0rmir, p0ur pl0nger dans l'0ubli... Avant le n0ir. Puis t0ut rec0mmencer.

Chaque j0ur est l'inlassable répétiti0n du précédent.

Pris0nnière de l'év0lution cr0issante de ce m0nde tr0p lourd, tr0p grand, elle a ch0isie de s'enfermer dans sa bulle, s0n m0nde. Son Vomi. Son ventre vide. t0mbée dans une spirale, une b0ucle sans fin.

Une 0bsessi0n, un 0bjectif. 0n 0ublie al0rs n0tre impuissance et surt0ut, n0tre insignifiance.

Un peu paumée, elle fl0tte à c0ntre c0urant, se laisse ball0ter dans cette suite ininterr0mpue de vagues, de plus en plus f0rtes. Elle n'essaie pas de résister à l'0uragan, car après maints échecs, elle a c0mpris que sa vol0ntée seule ne suffisait pas.

Al0rs elle subit, les gens s'en vont les un après les autres, mais elle elle reste, chaque j0ur un peu plus seule, un peu plus fermée, un peu plus 0bsédée, un peu plus triste....

Je ne me fais plus d'illusi0ns...

Tout est dans le titre

...

Toujours partager entre l'Anorexie-Boulimie

Entre la haine et l'amour

Entre l'espoir et le désespoir

Entre le tout et le rien

...

Je ne sais toujours pas manger

Je suis toujours très mal dans ma peau

Et ma tête

...

Je n'ai pas ma place

ici-là-bas-ailleur-nul-part,ici-là-bas-ailleur-nul part

...

Le 26 mai 2008, il y a tout juste un an, je rentrais à la Clinique Des Vallées

Pour une hospitalisation de deux mois.

Je ne suis pas gruéris mais je vais mieux.

Beaucoup de chemin reste à parcourir mais j'ai déja reussi à sortir la tête de l'eau.

Je vois un chemin devant moi.

J'ai pu comprendre des choses.

Mon moral surtout depuis ces derniers mois c'est nettement amélioré!!!

Chaques jour est un combat.

Un combat que je veux mener jsuqu'au bout

Bien decider à vivre!!!

...Ma T.S du 17 Avril...

Me rappelera que j'ai eu le droit à une seconde chance.

*Choisir c'est renoncer*

*Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter*

C'est avec beaucoup de nostalgie
Que je laisse le blog derrière moi
Le temps de cette hospitalisation!

Il m'a tant aider à me décharger
Sans compter vos commentaires
Qui lui permet de vivre
Qui m'aident à tenir!

Dans quelques heures je serais entre les mains
Ceux de spécialistes , qui connaissent la maladie
Prions pour qu'ils puissent m'en débarrasser!

Je ne veux plus de cette boulimie
De cette Anorexie
De cette dépression
De cette lame
De ces envies suicidaire
De ce mal-être!

J'aimerais pouvoir croire en cette fin possible
Seul le temps le dira
Car pour l'instant je suis dans le brouillard

Ce matin encore je dessinais sur mon corps
Mon cris de désespoir
Il faut tenir
Encore quelques heures

J'espère ne jamais vous décevoir
Devant tant de faiblesse
Mais je vais essayer de me battre
C'est promis je ferais mon possible

Je vous aime tous

A mon petit chéri
Qui chaque jours
Au quotidien
Me soutient
Et me remplis d'amour
Je t'aime

Lundi 26 mai 15h rendez- vous à la Clinique Des Vallées
Je rentre pour une hospitalisation d'une durée indéterminé.

Je ne sais pas si cette clinique spécialiser dans les TCA  sonnera la fin de mon cauchemard
Je suis si perdu et si déprimé que je ne voie rien
Pas une issue, pas un brin de lumière.

Vous savez quand ça fait plus de 10 ans qu'on traîne ce boulet
Caché au début puis révéler il y a quelques années
On ne sait plus qui on est.

On s'enferme dans une existence parallèle
Dans une bulle aux couleur du noir
Ou plus rien ne nous retient en vie.

Seule la souffrance a dicter ma vie

Quand je vois ce que la maladie à fais de mon corps
Quand je vois toute ces parties mutiler
Quand je sens mon coeur ''s'arrêter ''

Je ne sais  plus

Diagnostic rapide, énorme, grasse et tailladé.
Je me regarde tristement dans le miroir et pleure. Je m'en veut. Je m'énerve.
Je me griffe en touchant les parties de mon corps trop volumineuses à mon goût, le surplus que je vois.
Puis je m'effondre à terre, anéantie par cette images, ce reflet des plus amer.
Puis je pleure et prend ma lame.
Le sang coule, je vais de plus en plus profond, des crevasses se forment...

Vouloir marquer sur la peau sa souffrance.
Pour que le corps cris ce qui pleure en silence.
Dessiner le désespoir sur le corps.
Illustrer sa chair d'un sentiment de mort...

Tout simplement parce qu'il n'y a pas d'autre façon de dire que les Tca me tuent.
Qu'ils me rendent chaque jours plus mal.
La maladie à pris le dessus, elle me domine, je la sens beaucoup plus forte que moi. Ou vas-elle me conduire?
Elle n'a plus qu'a m'anéantir, je n'arrive plus a sourire.
Ou est ma place ? Une question à laquelle il n'y a aucune réponse.
Ma vie aurais du tout simplement ne jamais exister.

Seule dans ma misère, encore une fois elle m'a eu, elle ma tué.

La meurtrière, cette boulimie, qui une fois de plus m'a fais avaler, gober, dévorer le poison ( vous savez ce truc que les gens appel plus communément de ''la nourriture'')

Une fois de plus j'ai senti ce mal s'installer en moi, prendre le contrôle, puis comme un automate elle a diriger mes pas.

C'est le souffle couper, la gorge noué que je déambule aux milieu de la rue, à la recherche du poison qui assouvira mes besoins et mes peines.

Les yeux rivés sur le sols de peur que les gens lisent sur mon visage '' boulimique''

La crise vient en général dans un moment de grande tension intérieur. Toutefois il lui arrive de sonner à la porte et de s'inviter alors que rien ne laissais supposer qu'elle serais de la partie.

Et puis vient le pire moment, celui de l'après.

Là où il se passe des choses si horrible que je ne préférerais même pas en parler, c'est trop moche, c'est honteux, ça fait trop peur...

Chaque jours je m'éloigne de plus en plus de temps de l'insouciance, des aventures merveilleuses, des histoire de princesse.

Mais chaque jours je rêve de retourné dans ce monde.
Ce monde de l'enfance, la première étape de la vie, où l'on pense à rien, juste à rire et  jouer comme des fous.

Cette époque étais joyeuse.
Les goûters avaient un air de fête, l'apparence n'avait aucun intérêt, l'école étais un plaisir.
La seul préoccupation étais de s'amuser, de rire, de vivre l'instant présent et bannir le futur et le passé.

Le passé qui me pose tant de difficulté à oublier, le futur qui me fais si peur

Aujourd'hui ce temps là est bien loin de moi
Jusqu'à l'âge de treize an où je suis tomber dans l'anorexie, je fus une petite fille heureuse, insouciante , rigolote et pleine de vie.
Je pense que j'aurais du m'arrêter ici.
Tout ce qui s'en suit ne fut que souffrance, désespoir , mensonges etc...

Je ne suis plus la petite fille avec des rêves pleins la tête
Mes yeux ne pétillent plus de bonheur, ils sont noir remplis de tristesse et de haine
Descente aux enfers, voila en quoi ce résume mes 10 dernières années de vie

Je ne veux pas grandir
Je ne veux pas faire partis de ce monde ''des grands''
Trop cruel, trop compliquer

Je veux à tout pris retourné dans les bras de ma maman
Jouer avec mes copine au parcs
M'endormir en écoutant des histoires
Manger pleins de bonbons
Jouer à la barbies sur ma moquette
Rire en regardant les dessins animés
Et surtout retrouvé ce petit corps.